Publié par L'équipe dans Zéro déchet le 29/11/2019 à 09:24
L’écologie est au cœur de nos préoccupations aujourd’hui. Pour cause, chaque année en France, nous produisons par habitant 513 kg de déchets de toutes sortes. Notre consommation excessive cause des dégâts non négligeables sur notre planète. Et les déchets qui en résultent sont une source de pollution pour notre écosystème (100 000 mammifères marins et 1 million d’oiseaux meurent chaque année d’ingestion de plastique) et peuvent également menacer notre santé. De plus, une grosse partie de nos déchets se retrouve dans les eaux. Il est apparu, dans l’Océan Pacifique un continent de déchets représentant 3 fois la taille de la France. Fortes de ce constat, de plus en plus de personnes se tournent vers une démarche Zéro déchet.
La démarche Zéro déchet rencontre de plus en plus d’adeptes. C’est une philosophie de vie qui consiste à faire le maximum pour réduire nos déchets au minimum. Le but est de préserver notre planète en réduisant notre impact environnemental. Pour cela, la démarche consiste à tourner le dos aux produits jetables et privilégier le réutilisable, le recyclable et le compostable.
Nous pouvons penser que le recyclage seul suffit à réduire le volume de nos déchets, eh bien non… 58% de nos déchets ne sont pas recyclables. De plus, certains plastiques ne sont recyclables qu'une seule fois. Ils sont donc à terme brulés ou enfouis, ce qui entraine une pollution de l’air, des sols et des nappes phréatiques.
Béa Johnson, une Française expatriée aux États-Unis a popularisé la démarche Zéro déchet. Son histoire est la suivante : À la suite de la crise économique, elle déménage avec sa famille dans un plus petit appartement. N’ayant pas la place d’y installer tous ses meubles, elle stocke une partie de ses affaires dans un garage. Elle se rend rapidement compte, qu’elle peut facilement se passer de tous ces objets superflus. Partant de sa prise de conscience et de sa sensibilisation à l’écologie et l’impact de nos déchets sur la planète, en 2008, elle décide de se lancer dans un mode de vie minimaliste avec un objectif de consommation tendant vers le zéro déchet. Grâce à son nouveau mode de vie éco-responsable, sans emballage, bio, elle réussit à générer 40% d’économie dans ses dépenses.
En s’inspirant de son mode de vie, Béa Johnson a mis en avant 5 règles permettant de réduire nos déchets à la source.
Nous voyons que la démarche Zéro déchet résulte d’un changement d’habitude. Même s’il est évident que cette transition ne se fait pas du jour au lendemain, quelques petits gestes peuvent changer les choses. Comme :
Après ce rapide tour d’horizon, nous sommes d’accord pour dire que la démarche Zéro déchet peut avoir des répercussions positives sur notre environnement. Mais qu’en est-il de notre porte-monnaie.
Le mode de vie Zéro déchet, passe pour une démarche luxueuse, réservée à une certaine catégorie de la population. Il faut admettre que l’investissement de départ peut être un frein. Il faut s’équiper en gourde en inox, en coton lavable, en bocaux en verre, en sac de toile… Et pourtant à la question « Zéro déchet et économie c’est possible ? » la réponse est « oui ». Une démarche Zéro déchet est bonne pour la planète, bonne pour notre santé et bonnes pour nos finances.
C’est une démarche écologique et économique accessible à toutes les bourses
Réutilisables vs Jetables, voici quelques chiffres encourageants :
Il y a d’autres petits gestes qui permettent de faire écologiquement des économies :
Évidemment, vivre en ne générant absolument aucun déchet est une utopie. Cependant, en prenant la décision de consommer plus raisonnablement, nous pouvons réduire notre impact environnemental ainsi que nos dépenses.
Alors, le zéro déchet, ça vaut le coût ? :)
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Commentaires (2)
Viridisle 18 décembre 2019 à 16:02
Très instructif ça donne à réfléchir, merci! Continuez comme ça :)
Gaëlle LSle 19 décembre 2019 à 23:11
Bonjour,
Tout d’abord je tiens à soulever le fait que ce texte est très bien écrit, ce que j’apprécie tout particulièrement c’est l’absence du ton «moralisateur » et « accusateur » que l’on retrouve dans pas mal de blogs dès lors qu’il s’agit d’écologie et/ou d’environnement.
Vous exposez des données de manière objective mais tout en arrivant à notre convaincre car à la fin de cette article je me suis dit « moi aussi je veux contribuer au « sauvetage de notre planète » ».
Ces lignes donnent réellement matière à réfléchir. Comme vous l’indiquez, il n’est pas facile de devenir totalement « écolo » du jour au lendemain mais si chacun pouvait adopter quelques gestes au quotidien cela ferait le plus grand bien, et à nos porte-monnaies et à la planète.
Merci pour cet article très instructif !
Bon courage dans votre démarche, vous pouvez compter une nouvelle adepte dans vos rangs :)